Les primitifs Ascona
Goor-Hof, par Bouwel (Belgique), le 9/9.
Monsieur le Directeur de la Tribune de Genève.
Monsieur.
Dans votre numéro du 1er courant vous publiez sous le titre „Les primitifs d’Ascona“ un articulet qui pourrait faire le plus grand tort à mon entreprise. Par conséquent je me vois obligé de vous prier d’insérer sous le même titre la présente lettre.
Le Monte Verità était avant tout un établissement pour la cure végétarienne où l’on ne pouvait séjourner „en pension“; actuellement on ne peut plus y vivre en pension, mais les chalets avec les bains d’air et de soleil restent à la disposition du public, et peuvent comme avant être loués au jour au mois et à l’année.
Mon but n’a jamais été le retour à la vie primitive; mais de régénérer au physique comme au moral, par l’observation des lois de la nature, les individus encore capables de l’être.
Autour du Monte Verità se sont groupés peu à peu un certain nombre de végétariens parmi lesquels quelques fanatiques extravagants qui tendent de plus en plus à disparaître pour faire place à des gens sérieux et instruits. Leur nombre dépasse la centaine et s’augmente constamment de sorte qu’il et s’augmente constamment de sorte qu’il n’est pas question de sa dissolution.
Agréez Monsieur etc..,
H. Oedenkoven-Hofmann.
La Tribune de Genève, 31. Jahrg., 17. September 1909, Nr. 216, S. 4. Online